Kate Llewelyn

Je suis née le 31 octobre 1964, soir d'Halloween. C'est cette date très précise qui incita mes parents à croire que je serais vouée à faire de grandes choses. Tous les deux sont des sorciers très superstitieux ; pourtant, moi, c'est la magie qui m'amena à ne croire en aucune légende, ou à écouter les fables des anciens. Dès que je fus inscrite à Beauxbâtons (à Hera), ils espèraient de moi monts et merveilles, or, je ne me révéla pas plus intelligente qu'une autre. Cependant, lors de ma troisième année d'étude, j'eus une révélation : l'importance qu'avait la magie. J'étais passionnée, envoûtée même par tous ces cours qui m'intéressaient au plus haut point, avec une préférence pour les sortilèges. Je fus très appréciée de mes professeurs qui me considéraient comme un petit bijou. En quatrième et cinquième année, je terminais première de la promotion. Mais ce fut lors de ma sixième année que les choses se... compliquèrent. L'amour, me direz-vous... Il fait tourner bien des têtes. Et ma petite caboche pourtant bien remplie ne fut pas épargnée. Il était à Dyonisos, beau, drôle et intelligent de surcroît. J'appris alors que les livres et les études ne remplissaient pas une vie, qu'il fallait faire autre chose, rencontrer d'autres personnes, posséder de nouvelles expériences. On n'apprend pas tout dans les livres. L'amour m'a rendue plus humaine. Désormais, j'accorde toujours beaucoup d'importance au parcours professionnel, mais les relations humaines demeurent quelque chose de fondamental, d'essentiel. Etait-ce cela que mes parents attendaient de moi ? Découvrir la vie ? Se découvrir soi-même.

Je suis une femme très... femme. C'est à dire, humaine, compréhensive et sachant se comporter en société. Je souhaite aider chacun à trouver en lui ses plus grandes forces. Cependant, j'ai la faiblesse d'être peut-être trop rigoureuse, ce que mes élèves ont parfois du mal à accepter.